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Quand l'hypersensibilité trouble la confiance en soi

L’hypersensibilité concernerait 15 à 25% de la population, hommes et femmes confondus. Il ne s’agit donc pas d’une pathologie mais bien d’une part de notre humanité. Certains reconnaissent leur sensibilité comme une force. Mais pour d’autres, elle est une source de souffrance et de frustration au quotidien. En effet, une sensibilité supérieure à la moyenne peut créer de l’incompréhension de la part de l’entourage qui considère certaines réactions comme « extrêmes ». Montagnes russes émotionnelles, sentiment de décalage, difficultés relationnelles, mauvaise adaptation sociale, anxiété face à l’avenir, sont le lot des hypersensibles. Nous questionnons alors notre « normalité » et la remise en question nous entraine dans le cercle vicieux de la perte d’estime de soi, parfois jusqu’à la dépression. Je vous propose de faire un petit tour d’horizon de cette sensibilité de la manière de la vivre au mieux.

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L’hypersensibilité fait partie de nous

Rien ne sert de lutter contre son hypersensibilité, car on ne s’en débarrasse pas comme d’un mauvais rhume. Elle fait partie de nous et elle mérite simplement d’être apprivoisée. Il suffit de se plonger un peu dans son histoire personnelle pour savoir que l’hypersensibilité nous accompagne depuis toujours, sous des formes variables. Nos émotions, tout comme notre niveau d’énergie, sont une sorte de GPS intérieur qui nous indique la route à suivre pour satisfaire nos besoins. Les hypersensibles ont juste un GPS qui parle plus fort que les autres.

Plus nous refusons d’écouter nos sensations internes, plus elles se manifestent avec vigueur et parfois dans des moments parfaitement inappropriés. Plus nous cherchons à contrôler nos émotions, à les nier, à mettre la couverture dessus en se disant qu’« on n’a pas de raison de ressentir ça », et moins en réalité nous les maitrisons. L’hypersensibilité est un trait de caractère parfois associé à certaines réalités neurologiques comme le haut potentiel.

L’hypersensibilité liée à l’hyperesthésie

Certaines personnes perçoivent leur environnement plus intensément. A vrai dire, nos sens ne sont pas tous « réglés » de la même façon. En effet, certains sont plus pointus que d’autres et captent plus de choses ou de manière plus forte. On parle alors d’hyperesthésie. Une hyperesthésie visuelle peut rendre des couleurs ou des lumières agressives et dérangeantes alors que d’autres n’y prêtent même pas attention. Idem pour les sons, les odeurs ou les sensations du toucher. L’information que nous recevons de nos sens conditionne en partie la manière dont nous vivons les choses. Et dans le cas de l’hyperesthésie, ces informations sont vécues plus intensément, comme une exacerbation d’un ou de plusieurs sens. On ne peut pas lutter contre cet état de fait.

Toutefois, on peut en prendre conscience et apprendre à fonctionner avec, c’est à dire, éviter les situations ou les lieux « à risque ». Je vais y revenir plus loin, l’hygiène de vie par exemple peut changer grandement la donne. En acceptant la situation qui est la vôtre, vous serez plus à même d’appréhender les choses à mettre en place pour mieux la vivre. Dans le cas contraire, vous risquez d’avoir toujours la sensation de subir votre environnement.

L’hypersensibilité liée au déficit d’inhibition latente

De la même manière, le déficit dinhibition latente peut impacter notre rapport au monde. L’inhibition latente est la faculté d’accorder une moindre importance à des stimuli sensoriels présents dans notre environnement et déjà connus. Par exemple, vous avez entendu que des avions passaient régulièrement dans le ciel. Votre attention ne se portera plus sur les suivants car il y a un phénomène d’habituation. En cas de faible inhibition latente, chaque nouvel avion sera une nouvelle information à traiter, et il peut en être de même pour les images et les odeurs.

Une étude a montré que les personnes possédant un haut QI ont une capacité de traitement de l’information supérieure à la normale qui leur permet d’endiguer cet énorme flux d’informations. Ceci explique peut-être pourquoi les personnes dites à haut potentiel sont aussi souvent concernées par l’hypersensibilité. Et quoi qu’il en soit, haut potentiel ou non, il convient à chacun de prendre conscience de son mode de fonctionnement et de trouver ce qui lui fait du bien.

L’hypersensibilité n’exclue pas la confiance et l’estime de soi

Chers amis hypersensibles, j’ai une bonne nouvelle pour vous : il est possible de vivre sa sensibilité de manière plus apaisée. Et j’en suis une preuve vivante. Tout d’abord, en reprenant la responsabilité de tout ce qu’on ressent, les évènements et l’environnement extérieur ne sont plus vécus comme une agression. Ensuite, en identifiant nos besoins, nous reprenons de l’autonomie et de la confiance. Notre bulle de protection peut alors s’élargir pour nous laisser vivre des choses nouvelles dont on peut tirer de la satisfaction voire de la fierté. L’enjeu de l’hypersensibilité n’est pas d’être accepté par les autres à n’importe quel prix, au risque d’essayer de se conformer dans un monde où la sensibilité est justement manquante. Mais il est de s’autoriser à être soi-même et en paix avec ses émotions aussi tumultueuses soient-elles.

Quand l'hypersensibilité trouble la confiance en soi - Boris Amiot coach à Serris - Val d'Europe - Confiance en soi et relations humaines

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L’hypersensibilité source de créativité

La sensibilité est un élément essentiel de la créativité. Les êtres sensibles sont probablement plus enclins à créer des liens entre des choses qui semblent sans rapport pour d’autres. Ils sont plus à même de capter ce qui est sensible justement, ce qui est subtil et fin dans notre monde. Ainsi ils peuvent aider leurs semblables à voir, entendre, sentir, différemment,  à travers des œuvres, des médias, des assemblages de composants hétérogènes qui prennent une forme inattendue. L’hypersensibilité ouvre des fenêtres sur d’autres possibles, y compris dans les rapports aux autres. Flaubert disait :

Je suis doué d’une sensibilité absurde, ce qui érafle les autres me déchire.

Cette sensibilité, si l’on en reprend l’entière responsabilité et cette condition est importante, amène à poser un regard empli d’humanité sur ses congénères. Il n’y a pas d’altruisme sans sensibilité.

Voici quelques pistes de changements pour apprendre à composer avec votre sensibilité :

Respecter une hygiène de vie et surtout son sommeil
Eviter les informations et choisir soigneusement les films qu’on regarde
Ne pas se comparer aux autres, surtout quand ils méconnaissent l’hypersensibilité
Accepter ses limites et le monde tel qu’il est
Sortir des interprétations et des jugements
S’entourer de personnes bienveillantes
Réapprendre à respirer
Accueillir avec tendresse tout ce qui nous traverse
Briser le silence et sortir de la solitude

Respecter une hygiène de vie et surtout son sommeil

L’hyperesthésie et l’hypersensibilité sont d’autant plus présentes qu’on manque de sommeil. L’hygiène du sommeil est donc essentielle dans la gestion de ses émotions. C’est à dire que plus vous arriverez à vous coucher à heures fixes, le plus tôt possible avant minuit pour vivre des nuits réparatrices, et plus vous serez à même d’accueillir vos émotions sans les subir. Pour cela, vous pouvez vous fixer des routines au coucher, telles que tisane, lecture, lumière douce et descendante, etc. Les excitants sont aussi à éviter autant que possible. Café, sodas, cigarette, alcool, sucre méritent d’être écartés. Vous pouvez en faire l’expérience et voir ce que ça change pour vous.

Le sport procure d’énormes bienfaits mais en évitant de pratiquer le soir, car le temps de faire redescendre l’énergie empiète parfois sur le temps d’endormissement. L’activité physique régulière à faible intensité comme la marche peut considérablement aider aussi. Le contact avec la nature procure également une détente non négligeable. Outre le calme qu’il apporte, il nous redonne un sentiment de connexion, de juste place. Le temps sur écran peut également être mesuré et ajusté. Télé, ordinateur, réseaux sociaux, tant par le contact visuel avec les écrans que par le contenu qu’on y trouve, ne sont pas de nature à nous apaiser. Il n’est pas stupide d’en faire une diète de temps en temps.

Eviter les informations et choisir soigneusement les films qu’on regarde

Notre cerveau est fait pour réclamer toujours plus d’informations sur notre environnement, cela active les circuits de la récompense et libère de la dopamine. Autrement dit, ça peut devenir une drogue. Et c’est d’autant plus vrai que nous vivons dans le Monde de la surinformation. Il est beaucoup plus difficile d’y échapper que le contraire. Les informations à la télévision n’apportent rien à notre vie quotidienne, sinon de nouvelles sources d’angoisse et un grand sentiment d’impuissance. Rassurez-vous, vous ne manquerez rien d’important si vous arrêtez de regarder ou de lire les informations. Vous ne comprendrez pas mieux le monde en prenant votre dose quotidienne d’informations. Elles sont le plus souvent prémâchées et dénuées d’analyse et de regard critique.

Si vous en faites réellement l’expérience, vous constaterez que vous passer des infos à la télévision ou de la presse écrite ne fait pas de vous un ermite associable et déconnecté du Monde. Pour ce qui est des films, vous vous êtes peut-être déjà rendu compte que certains genres ne vous réussissent pas, thrillers ou films d’horreur, science-fiction pour certains, etc. Les images imprègnent notre cerveau sensible et alimentent des émotions dont on pourrait se passer. Ne vous forcez à rien, respectez-vous et n’ayez pas honte de regarder des comédies romantiques. Sinon pensez à lire des livres, c’est encore meilleur.

Ne pas se comparer aux autres, surtout quand ils méconnaissent l’hypersensibilité

La comparaison est coûteuse en énergie et en estime de soi. Vous êtes différent, et alors ? Nous sommes tous uniques. Lorsque vous vous comparez, vous ne le faites que sur certains critères. Vous choisissez précisément ceux qui vous placent dans une situation d’infériorité. Mais vous omettez toutes les qualités que vous pouvez avoir et que d’autres n’ont pas. D’ailleurs, je vous connais, il vous est même souvent difficile de parler de vos qualités car vous ne savez pas vous les reconnaitre. Lorsque vous réussissez quelque chose, vous avez de la chance, ou c’est « normal », selon vous.

On ne peut pas plaire à tout le monde. Etre moins sensible, si c’était possible, ce serait aussi renoncer à plaire aux personnes qui voient là de vraies qualités. Et il y en a, à ne pas douter. Il ne peut y avoir de confiance et d’estime de soi sans amour de soi. Il est de notre responsabilité de satisfaire notre propre bien être. Et sans amour de soi, pas de bien être. Vous n’avez pas d’autre choix que d’aimer votre hypersensibilité, puisque vous êtes comme ça. S’il vous plait, cessez de vous comparer aux autres, vous n’êtes pas moins bien, juste différent. Et peut-être un peu plus rare aussi.

Accepter ses limites et le Monde tel qu’il est

Vous êtes différent, disais-je, unique. Il vous incombe de changer chez vous ce qui peut l’être, si tel est votre souhait, et d’accepter ce qui ne peut pas être changé. De la même manière, le monde est ce qu’il est. Et l’injustice fait partie de l’existence. Tout comme l’imprévisibilité du futur dont j’ai déjà parlé. Plus vous accepterez certaines vérités, plus vous serez libéré de la souffrance d’une lutte psychique inutile. Plus vous lâcherez votre désir de toute puissance, c’est à dire de croire que vous pouvez tout ou que vous devriez tout pouvoir, plus les choses glisseront sur vous.

Il ne peut y avoir de confiance en soi si on refuse une partie de nous et notamment notre hypersensibilité. Car notre être en est divisé. Il est scindé entre une partie de nous qui vit ces émotions et qui n’y peut rien, et une seconde partie de nous qui juge la première, qui la réprouve. Et nous ne pouvons faire confiance à quelqu’un que nous n’aimons pas ou que nous méconnaissons. Plus vous reconnaitrez et accepterez vos limites, moins vous aurez d’exigences démesurées envers vous-même. Votre hypersensibilité sera débarrassée de ce qui l’alimente en culpabilité et elle sera beaucoup plus douce à vivre.

Sortir des interprétations et des jugements

Le monde réel n’est pas accessible. En effet, nous le percevons à travers nos sens. Et les informations qu’ils nous transmettent passent à travers le filtre de nos valeurs et de nos croyances. C’est ainsi que nous pouvons interpréter certains évènements ou porter des jugements sur les comportements des autres. Notre sensibilité est alors alimentée par cette vision du monde qui n’est plus reliée aux intentions des autres mais à nos propres interprétations ou jugements.

Ceci a deux conséquences : une négative et une positive. La première est que nous pouvons répéter en boucle des scénarii qui nous font mal. Des schémas psychiques comme la peur de l’abandon, le rejet, se rejouent encore et encore tant qu’on reste dans ces processus de pensée. La seconde, positive, c’est tout simplement que nous avons du pouvoir sur nos pensées et donc sur notre bien-être. Il peut être difficile de faire la part des choses tout seul. L’écoute des autres ou l’accompagnement peut considérablement aider à apaiser ces pensées et à se détacher des interprétations qui font souffrir.

S’entourer de personnes bienveillantes

L’entourage a une influence considérable sur nous et sur notre santé. A tel point selon moi, que les médecins ne questionnent pas suffisamment ces paramètres lorsqu’ils auscultent leurs patients. Nos relations sont le lieu de toutes nos ressources mais aussi, parfois, d’une certaine dose de toxicité. Vous n’êtes pas obligés d’être d’accord avec les gens qui vous dévalorisent, qui minimisent vos réussites ou qui nient ce que vous ressentez. Vous êtes libres de ne pas voir ceux avec qui vous ne vous sentez pas totalement bien. Bien sûr, vous pouvez vous affirmer dans ces relations si elles sont importantes pour vous. Vous pouvez dire ce qui ne vous convient pas et faire des demandes concrètes pour qu’on vous rendre la vie plus belle. Mais si ces gens ne vous apportent rien, laissez-les penser ce qu’ils veulent et éloignez-vous d’eux.

N’ayez pas peur d’être seul. Si la solitude peut être une source de tensions, elle se surmonte. S’il vous arrive de ne pas être bien en étant seul, acceptez-le et osez aller chercher de la compagnie. N’imaginez pas que vous avez besoin d’une personne en particulier. Rien n’est plus faux. Ce schéma est celui de la dépendance affective. Plus vous oserez solliciter vos amis ou aller à la rencontre d’autres personnes, plus vous vous sentirez libre et serein. Vous gagnerez en autonomie à mesure que vous reprendrez la responsabilité de vos appréhensions et que vous assumerez vos limites. Beaucoup de personnes hypersensibles sont plutôt introverties, c’est à dire qu’elles se ressourcent dans la solitude. Ne vous fustigez pas, donc, si vous avez l’impression d’être souvent seul, mais acceptez l’idée d’en avoir besoin.

Réapprendre à respirer (respiration diaphragmatique ou cohérence cardiaque)

La respiration fait partie des mouvements de notre corps les plus faciles à négliger car nous ne sommes pas obligés d’y penser pour que ça fonctionne. Cependant c’est une erreur de ne jamais conscientiser ce phénomène car il est le lieu du stress ou de la détente. J’apprécie particulièrement deux « techniques » de respiration. La première est la respiration diaphragmatique. Elle consiste à gonfler le vendre sur une inspiration et à expirer par la bouche le plus lentement possible. Très vite, on baille et la détente s’installe. La seconde est la cohérence cardiaque. Elle consiste à inspirer 5 secondes par le nez et à expirer 5 secondes par la bouche, pour produire 6 respirations par minute pendant 5 minutes. Mais au delà de toutes les techniques, toute attention posée sur la respiration conduit nécessairement à plus de conscience de soi et à du mieux.

Prendre conscience de sa respiration permet tout d’abord de sortir de sa tête et de ses pensées anxiogènes. Ensuite, cela permet de renouer un contact plus apaisé avec son corps. C’est une habitude qui permet de renouer le lien avec ses ressentis et ses émotions sans les subir.

Accueillir avec tendresse tout ce qui nous traverse

Toutes nos émotions sont justes. Qu’on soit hypersensible ou non, quand c’est là, c’est qu’il y a une bonne raison. Nos émotions nous indiquent le niveau de satisfaction de nos différents besoins. Lorsqu’on a faim, on ressent un certain nombre de sensations internes qui nous le signalent, un creux dans l’estomac par exemple. Lorsqu’on manque de respect, de tendresse, de communication, ou de tout autre besoin psychologique, c’est pareil. On le sait grâce à des sensations internes qu’on peut apprendre à capter. Notre sensibilité est donc une boussole intérieure très précise et elle mérite d’être observée. Rejeter son hypersensibilité, c’est un peu comme envoyer à son corps un message qui dirait à peu près ceci : « je m’en fous de toi ». Pas très sympa, n’est-ce pas ?

Mais comment faire pour « accueillir » ?

On me dit souvent : « Mais comment accueillir les émotions ? Je ne sais pas comment faire ! » Et une fois que je l’ai expliqué, c’est tellement simple que les gens ont l’impression de ne pas avoir compris quelque chose et qu’ils ne vont pas y arriver. Alors ils me redemandent : « Mais comment on fait ?! » Je vous propose de faire une petite expérience toute simple. Posez votre main sur votre cuisse. Observez maintenant les sensations de votre main sur votre cuisse. Vous pouvez ressentir son poids, n’est-ce pas ? Diriez-vous que c’est lourd ? Léger ? Agréable ? Désagréable ? Ni l’un ni l’autre ? Vous pouvez observer la manière dont ce poids est réparti sur votre cuisse. Vous pouvez également ressentir une température différente. Est-ce que plutôt chaud, plutôt frais ? Etc.

Accueillir ses émotions consiste à faire exactement la même chose avec ses sensations internes. Vous pouvez ainsi régulièrement scanner l’intérieur de votre corps à la recherche d’éventuelles tensions. Ensuite, il suffit de les observer et de voir de quelle manière elles évoluent. Car elles évoluent toujours dès l’instant où vous les observez. Une fois que l’émotion a été vécue, elle peut être nommée. Dans un premier temps, si vous ne parvenez pas à mettre des mots précis sur vos émotions, vous pouvez vous entrainez avec la météo intérieure.

Briser le silence et sortir de la solitude

En reprenant la responsabilité de vos émotions, vous pourrez les assumer sans honte. Vous pourrez les utiliser pour entrer en lien avec autres plutôt que pour les laisser vous mettre à l’écart du monde. J’en parlais un peu plus haut, la solitude n’est pas insurmontable mais vous n’êtes pas obligé de la subir pour autant. Vous n’avez pas à rougir de ce que vous êtes. Et ce, même si vous rougissez facilement. Rien ne vous oblige à vous enfermer dans vos différences. Car, si vous y regardez bien, vous avez certainement beaucoup plus de choses en commun avec les autres que ce que vous vous laissez croire.

Bas les masques

Il est important que vous gardiez aussi une chose à l’esprit : votre hypersensibilité ne se voit pas forcément. Il existe beaucoup d’hypersensibles qui sont capables de donner le change, de sembler à l’aise en public par exemple et de paraitre forts et sûr d’eux. Car ils arborent le masque de leur faux-self à la perfection. Ce n’est pas forcément conscient, bien sûr, mais pour se protéger, ils développent toutes sortes de stratégies. Porter un masque en est une. Si vous êtes de ceux-là, dites vous bien que les autres ne peuvent pas deviner ce que vous avez dans la tête et dans le cœur. Ils ne peuvent donc pas prendre soin de vous à la hauteur de ce que vous pourriez espérer.

Les étiquettes hypersensible, hyperesthésique, haut potentiel, etc. sont sans doute importantes pour que vous appreniez à vous connaitre. Mais tachez de ne pas les laisser vous réduire à des mots. Car avant toute chose, vous êtes des humains. Des humains singuliers, certes, mais des humains quand même. Et singuliers, nous le sommes tous. Lorsque vous aurez appris à vous aimer tel que vous êtes, les étiquettes n’auront probablement plus beaucoup d’intérêt. N’oubliez pas de les enlever. Vous regarderez alors les autres non plus sous l’angle de la différence mais sous celui de la ressemblance. Et le monde n’en sera que plus beau.

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