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Entete

Peut-être êtes-vous de ces personnes qui ont identifié chez elles un léger déficit de confiance en elle et qui aimeraient changer. Mais pas trop.

Peut-être préfèreriez-vous ne pas changer du tout que ressembler à quelqu’un qui n’est pas vous, qui ne vous correspond pas.
Car quand vous pensez « confiance en soi », vous revoyez ou ré-entendez untel ou unetelle qui n’est pas timide, qui sait parler en public sans bafouiller, qui n’a pas peur d’oser, qui semble naturel(le) et à l’aise dans toutes les situations, bref, qui parait posséder ces qualités qui semblent vous faire défaut, pour le moment…

Mais vous vous souvenez aussi que cette personne parle beaucoup d’elle-même, de ce qu’elle a vu, de ce qu’elle a fait, de ce qu’elle sait faire, peut-être un peu trop fort, qu’elle a des avis très tranchés qui laissent peu de place à la discussion, qu’elle semble avoir une capacité d’écoute assez limitée, manquer d’empathie, de compréhension, qu’elle a tendance à dénigrer ou à minimiser les réussites des autres, à ironiser, ce qui peut vous donner l’impression qu’elle « écrase » ses semblables; peut-être s’agit-il encore de choses plus discrètes, que vous sentez sans pouvoir expliquer, un ton de voix, une manière de prendre la parole, de tourner la tête, etc.

Vous vous dites que cette personne est victime d’un excès de confiance en elle et que pour rien au monde vous ne voudriez lui ressembler. Alors, dans le doute, afin de préserver vos qualités et vos valeurs qui vous sont chères, vous préférez renoncer à cette confiance et ne rien faire.

Cette peur est un frein au changement. Elle est normale. Votre inconscient vous protège en vous maintenant dans le confort de ce qu’il connait (aussi inconfortable que cela puisse être, c’est une forme de confort) et en vous dissuadant d’aller vers quelque chose que vous ne connaissez pas et qui pourrait être potentiellement dangereux pour vous !

Si ce mécanisme est salutaire dans de nombreuses situations, la peur qui en découle dans ce contexte n’en reste pas moins irrationnelle et vous empêche de devenir qui vous voulez être, ou plutôt, qui vous êtes déjà !

Laissez-moi vous rassurer. L’excès de confiance en soi n’existe pas. Pour s’en convaincre, il suffit de remplacer les mots « confiance en soi » par « connaissance de soi ». Car ce n’est que de cela dont il s’agit. La confiance en soi consiste à découvrir, ou redécouvrir, ses qualités et ses défauts et à les accepter. C’est tout.

Croyez-vous qu’il soit possible de trop se connaitre ?

Une personne qui a une pleine conscience de ses qualités et de ses limites n’a aucunement besoin de se faire valoir en se mettant elle-même en avant ou en dévalorisant les autres. Cette personne que vous ne voulez pas devenir, qui renvoie une illusion de confiance en elle (même si son assurance est bien réelle !), affiche peut-être en réalité un déficit de connaissance d’elle-même supérieur au vôtre !

Ce que vous auriez peur de perdre en adoptant ses comportements, c’est à dire, pour faire simple, l’amour des autres, elle, c’est le moyen qu’elle a trouvé pour le gagner. Et si vous n’êtes pas prêt(e) à changer pour ne pas risquer ne de plus être vous-même, dites-vous bien que c’est exactement la même chose pour elle.

Si en regardant cette personne, vous vous dites que vous ne voulez surtout pas lui ressembler, vous êtes probablement capable d’imaginer ce qu’elle pense, elle, quand elle vous regarde. Vous pouvez alors commencer à chasser doucement de votre esprit ce que vous avez de différences avec cette personne pour imaginer ce que vous avez de semblable. Vous avez adopté deux stratégies opposées pour satisfaire les mêmes besoins psychologiques !

Il n’y a pas une position qui soit plus enviable que l’autre car en réalité, la confiance en soi débute à mesure que disparait le besoin de chercher l’amour des autres en collant à leurs attentes (présumées). Et c’est en allant à la rencontre de soi-même, en s’acceptant et en développant l’amour et l’estime de soi-même que cela devient possible.

Et comment fait-on cela, me direz-vous ?

Eh bien, que vous ayez cette assurance dont on parle depuis le début ou que vous en soyez totalement dépourvu(e), c’est exactement la même chose : commencez par être indulgent(e) avec vous-même. Acceptez de ne pas être parfait(e), cessez de vous dénigrer ou de vous soumettre à des pressions inutiles. Cajolez-vous ! Soyez votre meilleur(e) ami(e) ! Donnez-vous du réconfort, quoi qu’il arrive ! Soyez toujours là pour vous-même, ayez cette présence inconditionnelle et bienveillante : soyez votre propre coach !
Ça sera déjà un très bon début !


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